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Lettre à l'association des pédiatres du Québec

Montréal, le 25 novembre 2020

 

Dr Marc Lebel

Président de l’Association des pédiatres du Québec

Professeur agrégé de clinique – CHU Ste-Justine

 

Dr Lebel,

 

Nous nous permettons de vous contacter, aujourd’hui, en tant que parents, grands-parents et intervenants auprès des enfants, car nous sommes terriblement inquiets pour nos enfants, nos jeunes, en ce qui concerne leur santé physique et mentale, leur développement scolaire, les liens d’attachement entre élèves et élèves-adultes, leur quotidien de plus en plus bouleversé.

 

Le 5 octobre, nous avons entendu le message des pédiatres. Vous avez eu le courage de vous exprimer concernant les directives du gouvernement dans les écoles. Nous savons que celui-ci ne vous a pas consultés et n’a pas demandé l’avis des spécialistes, qui pourtant sont les mieux placés pour savoir ce qui est bon ou mauvais concernant nos enfants. Le gouvernement a pris des mesures, on ne sait comment, sur l’avenir physique, psychique et relationnel de nos enfants et adolescents, sans écouter qui que ce soit.

 

Nous n’allons pas vous lister tout ce que subissent nos enfants actuellement et quels sont tous les dommages collatéraux : isolement, problèmes de santé reliés au port du masque (difficultés à respirer, à se concentrer, maux de tête, problèmes dermatologiques, etc.) qui sont liés à toutes les mesures restrictives mises en place dans les écoles. Vous les connaissez et les avez parfaitement détaillés dans votre communiqué. Tout cela est bien réel, nous le voyons chez nos jeunes au quotidien.

 

Les mesures sanitaires mises en place ont clairement des impacts négatifs physiques et psychologiques. Ne doit-on pas évaluer le rapport bénéfices /risques ?

 

Nous nous adressons à vous, car nous, parents, grands-parents et intervenants auprès des enfants, nous nous sentons impuissants et nous avons vraiment besoin de l’aide de tous les spécialistes de nos enfants. Nous avons besoin que vous continuiez à vous faire entendre jusqu’à ce qu’il y ait changement et nous sommes là, à vos côtés, dans ces actions. Il faut que ces mesures sur nos enfants cessent au plus vite pour qu’ils puissent reprendre une vie normale. L’école doit être le lieu d’échanges, de partage et d’apprentissage. Les enfants ne sont ni à risque ni vecteurs importants de la propagation.

 

Laissons-les vivre en paix !

 

Nous joignons, à cette lettre, des témoignages pour appuyer nos inquiétudes et notre demande.

Il est urgent que nous puissions faire avancer ce dossier, tous ensemble, pour nos enfants qui représentent l’avenir et la future société.

 

Nous vous remercions pour l’attention et la bienveillance que vous porterez à notre demande.

 

 

Collectif québécois de parents, grands-parents et intervenants inquiets pour les enfants

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