Quand les pédiatres défendront-ils véritablement les enfants?
Courriel adressé le 7 janvier aux 585 signataires du Collectif québécois des parents, grands-parents et intervenants inquiets pour les enfants
___
Vous avez signé le Collectif québécois de parents, grands-parents et intervenants inquiets pour les enfants. Je trouve essentiel de vous informer d’un échange que j’ai eu avec les pédiatres.
La position de Dr. Lebel, Dre Roy et Dr. Chicoine était claire le 5 octobre.
C’est cette position que je soutenais lorsque, en appui aux pédiatres, j’ai joins le Collectif québécois de parents, grands-parents et intervenants inquiets pour les enfant.
J’étais alors convaincu que les pédiatres défendaient corps et âme les enfants, mais qu’ils étaient censurés par les médias et le gouvernement.
Ce n’est pas le cas.
En réponse à un courriel que j’ai reçu de Dre Roy, voici le courriel que j’ai adressé à Dre Lebel, à Dre Roy et à Dr. Chicoine le 15 décembre.
___
Dre Roy,
J’apprécie que vous m’ayez répondu.
Votre réponse me rend cependant très triste. J’aurais compris si vous m’aviez écrit que ce n’était pas stratégique et judicieux pour les pédiatres de signer un tel collectif (Collectif québécois pour une couverture médiatique plus juste de la crise sanitaire), mais vous m’avez écrit que vous considérez que « les médias ont fait preuve de grande objectivité et ont fait place à tous les points de vue supportés par la science. »
Jusqu’à hier, j’étais convaincu que les pédiatres se battaient corps et âmes pour les enfants. Je pensais que les médias et le gouvernement vous ignoraient...
Je vous encourage à aller prendre le pouls réel des impacts de la campagne d’informations du gouvernement et des médias sur les jeunes et sur la population : 15 minutes d’observation des jeunes du secondaire (Séminaire et Mont Notre-Dame) à la sortie des classes de 16h à 16h15 sur la rue Marquette à Sherbrooke devraient suffire. C’est absolument renversant! Même si ces adolescents portent le masque toute la journée et aussi pendant les cours d’éducation physique, plus de la moitié d’entre eux le conservent sur la rue lorsqu’ils quittent les limites des établissements scolaires. Ils le conservent même s’ils marchent seuls sur le trottoir. Tous les médecins de Sherbrooke devraient aller le constater. Vous constaterez également qu’au centre-ville, de plus en plus d’automobilistes et de marcheurs seuls portent aussi le masque.
Je ne crois pas que nous aurions ce portrait si les médias avaient véritablement offert une couverture juste des risques réels.
En début de crise, l’emphase a été mise sur la mortalité alors que plusieurs décès étaient attribuables à une autre cause que la covid. Certains sont morts de la covid, mais d’autres sont mort avec la covid, classés mortalité par covid pour un test positif ou par association épidémiologique. Aucune information n’était alors donnée à la population sur le portrait des décès. Lorsque la courbe de mortalité est devenue plate, les médias ont mis l’accent sur les cas et ils ne font toujours aucune distinction entre les cas symptomatiques et les cas asymptomatiques.
Peu de gens connaissent les vrais risques et les vraies données.
Voici quelques informations qui me semblent pertinentes et qui sont peu diffusées :
INSPQ : À partir du moment où le gouvernement élargit les indications de dépistage du SRAS-CoV-2, début mai, on observe qu’entre 20 % à 30 % des enfants atteints ne rapportent aucun symptôme. Les autres rapportaient le plus souvent une constellation de symptômes peu spécifiques (toux, fièvre, céphalée, congestion) et aucun décès n’est survenu parmi les enfants atteints de la COVID-19.
De mars à décembre, 85,9% des décès ont eu lieu dans l’un des 3 types d’hébergement pour personnes âgées (en p.j. vous trouverez toutes les données que j’ai retirées des tableaux de l’INSPQ)
Chez les cas décédés, il y avait une condition médicale préexistante dans 97 % des cas. Parmi les cas hospitalisés, 87 % avaient une condition médicale préexistante.
INSPQ
Les enfants sont peu porteurs et peu transmetteurs (ils ne seraient donc pas un grand risque pour les personnes âgées véritablement à risque).
Dr. Arruda
Dr Rosenberg
L’imposition du masque et des mesures demeurera 12 à 18 mois après la vaccination.
Dr. Arruda, conférence de Presse du 17 novembre, (2 extraits importants aux minutes 33:38 et 34:50)
La courbe de mortalité était stable et presque nulle depuis 1 mois lorsque le gouvernement a imposé le masque. C’était pourtant la période de l’année où il y avait le moins de risque d’infection respiratoire et où il aurait été possible d’encourager une certaine immunité collective.
Selon LCI, Le calcul du taux de mortalité (comparant le nombre de décès à la population) est assez proche de la réalité, celui-ci étant de 0,063%:
Voici 2 excellentes critiques scientifiques des tests PCR :
Test PCR 1
Test PCR 2
Si le gouvernement et les médias avaient véritablement fourni une couverture juste et équitable de la crise sanitaire, je ne pense pas que nous serions dans cette folie qui ne prendra fin que lorsque les spécialistes réclameront un débat scientifique.
Voici un dernier lien, assez bouleversant. Il est dit que ce sont des extraits de témoignages réels d'enfants de France qui souffrent à cause des mesures sanitaires. Les extraits sont contés par des adultes.
Dre Roy, j’en reviens à la réponse que vous m’avez adressée précédemment et je vous la retourne en question :
Les pédiatres n’ont-ils pas cherché à défendre davantage les enfants et à mieux informer la population sur les dangers réels que courent et que représentent les enfants?
Dr. Chicoine et Dr. Lebel, je vous transmets également ma réflexion et mon questionnement, car vous avez cosigné un texte avec Dre Roy, parce que 2 d'entre vous siégez à l'Association des pédiatres, mais surtout, parce que j’avais immensément d’espoir en vous trois. La plupart des pédiatres ne se sont même pas prononcés, j'aurais aimé croire que vous feriez la différence.
Ma fille de 11 ans ne croit plus au père Noël.
Ma fille de 17 ans ne sait plus si elle peut croire aux humains.
Moi, j’aimerais encore croire aux pédiatres...
Marc-André
P.S. En soutien aux pédiatres, le Collectif des parents, grands-parents et intervenants inquiets pour les enfants a transmis une lettre ouverte accompagnée de 400 témoignages à plus de 180 membres des médias. Nous n'avons obtenu aucune couverture médiatique, absolument aucune!
___
Je n’ai évidemment reçu aucune réponse à ce courriel.
Aujourd’hui, même si les enfants retourneront à l’école, nous sommes très loin du retour à la vie normale d’abord demandé par les pédiatres. Pourtant, la santé et l’avenir de nos enfants ne se marchandent pas politiquement.
Parce que les pédiatres ont choisi la voie politique de la négociation avec le gouvernement, ils acceptent des mesures qui auraient été jugées, il y a plus d’un an, comme de la maltraitance et de la négligence.
En ne se battant pas corps et âme face aux mesures actuelles, tous les pédiatres, qu’on considère pourtant (mais peut-être à tort) comme les plus grands spécialistes de la médecine et de la santé des enfants, participent silencieusement à la destruction du présent et du futur de toute une génération.
Marc-André Paquette
P.S. Voici des ajouts aux références du courriel adressé aux pédiatres :
Autriche : La cour suprême juge illégal le masque obligatoire à l’école et les cours en alternance
Mise en garde de l’OMS sur l’utilisation des tests PCR et des faux positifs
Portugal – La Cour d’appel rejette le test PCR et la quarantaine du coronavirus